Une arrête de la fraicheur, au Grand Cayre de la Madone
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Une arrête de la fraicheur, au Grand Cayre de la Madone
En ce samedi au temps annoncé hivernal, c’est motivés comme jamais que nous nous élançons dans le vallon de la madone de fenestre avec mon ami Jéjé !
Nous garons la voiture à 9h du matin, elle affiche 0° : ça s’annonce bien dis donc !
Est-ce que la température aura raison de notre motivation ? Bien sûr que non !
Avons-nous choisi intelligemment notre itinéraire du jour ? Bien sûr que non !!!
En effet, aujourd’hui au programme c’est l’Arrête de la fenêtre au Gand Cayre de la Madone, une exposition NW, tout ce qu’il y a de plus glacial pour perdre ses doigts Alors un petit peu de thé chaud pour se revigorer et c’est parti !
Jéjé entame l’ascension. Globalement rien de bien compliqué il faut suivre l’arrête au plus facile ça protège très bien tout du long, de bonnes fissures et de bons becquets partout, le rocher est sain, bref rien à redire hormis : ça caille les miches !!
La montagne est grandiose, avec un ciel d’un bleu très clair comme aux petits matins d’hivers… Une belle vue sur le Gélas et le Saint Robert :
L’hypoesthésie des extrémités est telle que les deux mains sur la roche je n’arrive même pas à me rendre compte de si j’ai du rocher ou pas sous les doigts… Sacrées condits et sacrés débiles ahah ! Heureusement, on s’amuse bien quand même ! Jérôme sur la partie la plus aérienne de la course, 15/20m de véritable arrête un peu gazeuse :
On repart ensuite dans une section un peu plus raide de dalles fissurées (L4/L5 du topo c2c). Très très joli rocher, la deuxième partie encore plus que la première à mon goût !
Un Jéjé bien au frais et au courant d’air dans sa niche, vue directe sur la fenêtre :
Les deux joyeux couillons bien heureux de perdre leurs doigts dans un si beau cadre :
Entourés d'un côté par la Madone…
… et de l'autre par sa fenêtre.
Viens ensuite le passage le plus raide de la course, un petit mur en IV très bien protégé avec 3 spits et un piton. Heureusement d’ailleurs car au vu des conditions on se retrouve à forcer quand même pas mal pour du 4…
Une ultime longueur de transition facile et nous voici au sommet et au soleil !! Enfin… pas pour longtemps car les nuages ont décidé d’y arriver en même temps que nous.
Tant pis, on va se réconforter sans le soleil alors. Au dîner : pain au levain maison, saucisson aux noisettes, petits légumes et sa sauce tartare avec supplément pot en verre à 400g !!
Un très chouette itinéraire dans un rocher très très bon pour du facile, facilement protégeable et dans un joli cadre ! Une grande classique que nous n’avions pas faite, et malgré les conditions sous-optimales nous sommes quand même bien contents de l’avoir gravit !
Encore merci à mon ami Jéjé pour cette sortie hivernale anticipée, et à bientôt pour de nouvelles aventures
Nous garons la voiture à 9h du matin, elle affiche 0° : ça s’annonce bien dis donc !
Est-ce que la température aura raison de notre motivation ? Bien sûr que non !
Avons-nous choisi intelligemment notre itinéraire du jour ? Bien sûr que non !!!
En effet, aujourd’hui au programme c’est l’Arrête de la fenêtre au Gand Cayre de la Madone, une exposition NW, tout ce qu’il y a de plus glacial pour perdre ses doigts Alors un petit peu de thé chaud pour se revigorer et c’est parti !
Jéjé entame l’ascension. Globalement rien de bien compliqué il faut suivre l’arrête au plus facile ça protège très bien tout du long, de bonnes fissures et de bons becquets partout, le rocher est sain, bref rien à redire hormis : ça caille les miches !!
La montagne est grandiose, avec un ciel d’un bleu très clair comme aux petits matins d’hivers… Une belle vue sur le Gélas et le Saint Robert :
L’hypoesthésie des extrémités est telle que les deux mains sur la roche je n’arrive même pas à me rendre compte de si j’ai du rocher ou pas sous les doigts… Sacrées condits et sacrés débiles ahah ! Heureusement, on s’amuse bien quand même ! Jérôme sur la partie la plus aérienne de la course, 15/20m de véritable arrête un peu gazeuse :
On repart ensuite dans une section un peu plus raide de dalles fissurées (L4/L5 du topo c2c). Très très joli rocher, la deuxième partie encore plus que la première à mon goût !
Un Jéjé bien au frais et au courant d’air dans sa niche, vue directe sur la fenêtre :
Les deux joyeux couillons bien heureux de perdre leurs doigts dans un si beau cadre :
Entourés d'un côté par la Madone…
… et de l'autre par sa fenêtre.
Viens ensuite le passage le plus raide de la course, un petit mur en IV très bien protégé avec 3 spits et un piton. Heureusement d’ailleurs car au vu des conditions on se retrouve à forcer quand même pas mal pour du 4…
Une ultime longueur de transition facile et nous voici au sommet et au soleil !! Enfin… pas pour longtemps car les nuages ont décidé d’y arriver en même temps que nous.
Tant pis, on va se réconforter sans le soleil alors. Au dîner : pain au levain maison, saucisson aux noisettes, petits légumes et sa sauce tartare avec supplément pot en verre à 400g !!
Un très chouette itinéraire dans un rocher très très bon pour du facile, facilement protégeable et dans un joli cadre ! Une grande classique que nous n’avions pas faite, et malgré les conditions sous-optimales nous sommes quand même bien contents de l’avoir gravit !
Encore merci à mon ami Jéjé pour cette sortie hivernale anticipée, et à bientôt pour de nouvelles aventures
Bouquetin froussard- Nombre de messages : 16
Points : 40
Date d'inscription : 29/08/2020
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