Kallistée déconfinée
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Kallistée déconfinée
Le dernier week end de mai nous avons profité avec GaryMountain de 3 jours de libre pour aller dans le Verdon à la limite des 100km à vol d’oiseau ;)
Les orages menacent, mais il semble qu’on ait une bonne fenêtre météo dimanche !!! On est parti pour faire les naufragés en face de la baume au pigeon. On part du parking Samson histoire de jeter un coup d’œil au pilier ou se trouve cette voie mythique qui commence à me faire peur :p Heureusement qu’on a regardé avant !!! Il y a une grosse résurgence dans la dernière longueur en 7c …
En traversant les tunnels c’est comme en 14 de la boue partout et du froid , avec pour rajouter de l’ambiance des crapauds en train de mourir sur le chemin… Mais qu’est ce qui a bien pu leur arriver ?
Mon Dahu avait repéré une autre voie un peu plus loin après les tunnels. Plus longue, pas de souci on est parti tôt !! Il s’agit de Kallistée !!! En grec ancien, cela veut dire « la plus belle ou la très belle » rien que ça, dans un endroit comme le Verdon ça parait à peine prétentieux ! et pourtant… !
Facile à trouver, le début de la voie se distingue par une corde vieillissante accrochée à un vieux piton. On est trempé par les végétaux encore gorgés d’eau de l’orage de la veille ! Ca rafraichit !!!
On décide de hisser le sac, que ce soit les naufragés ou Kalistée c’est assez déversant pour que le hissage soit confortable ! Et quel bonheur de grimper sans sac !!! Pour Gary c’est plus physique : au lieu de tracter un sac à patate il en a deux !!!
On commence donc par 3 mètres de A0 puis 6a. équipement sur broches vraiment béton.
Au dessus de nous, le brouillard du matin, après un violent orage de la veille, hante la paroi et apporte une ambiance carrément fantasmagorique.
On enchaine avec un 6b en traversée, le rocher ne voit jamais la pluie, il est patinée et avec l’humidité ambiante, un peu trop glissante, bref mal commode, mais heureusement les points sont assez proches, on a pas de temps à perdre 12 longueurs tout de même faut pas trainer ! J’artif sans vergogne !!!
3ème longueur en 7a devers à bac magnifique et réta sur réglettes !! Un crux technique, un peu morpho mais bien prenable.
Hissage du premier sac dans le 7a
4ème longueur en 6c, de difficulté finalement assez proche de la longueur du dessous, après un final un peu rési.
Puis du 2eme sac dans le 6c
Dans la première partie les relais sont conforts, on profite de la vue et du cadre magnifique de cette voie.
A R4 au moment d’assurer Guillaume je baisse les yeux sur mon pontet où je laisse mon reverso… Ou juste un mousqueton ? Je commence à chercher frénétiquement sur tous mes portes matos sachant pertinemment que je ne l’ai pas déplacé… Dépitée et contrite je lève les yeux vers Guillaume… Décidément ma maladresse n’a pas de limite… Patient et plein de philosophie il lève les sourcils et me dis « bon, ben on va finir au demi cab ! » Allez c’est parti pour faire les longueurs dans le 7 assuré au demi cab. Je vérifie 15 fois par longueur si le mousquif est toujours vissé et la corde bien placée… Guillaume grimpera un peu moins relâché qu’à l’accoutumé vous vous en doutez…
5ème longueur en 5c dans du rocher qui ressemble aux Taffoni de Corse !! C’est vraiment beau !!!
6ème longueur ça me parle A0 Haha !!!
Dernier relai sur une bonne vire et on attaque les difficultés !!
7a+ bien coriace puis relai pendu. Le rocher est assez patiné et le soleil tape, rendant le crux vraiment pas évident.
Petit à petit, le ciel se couvre, même si l’orage est prévu à 18h, on s’active !!! C’est vrai qu’ici, ça peut vite se transformer…
8ème longueur en 7a+/7b, un départ technique sur verticales avec des placements de pieds subtiles, puis un finish en dalle grise à doigts vraiment typique de l’escalade dans les gorges ! Dans un haut, un pas est mouillé, malheureusement assez obligatoire puisque bien au dessus du point… Il faut s’employer et finalement s’étendre jusqu’à un pseudo-bac ! Relais pendu très pénible en pleine dalle.
9ème longueur 7b (+ ?) également fort difficile, après un départ assez bien faisable bien que très technique, un crux très bloc sur des plats. Pas du tout évident ! Final sur des gouttes d’eau plus classique. Le relais les pieds sur un gros cad, un peu trop bas pour être vraiment confort.
10ème longueur 7a(+++ ?) en traversée d’abord pour s’échapper du gros toit qui barre le passage, puis dalle dans du gris, avec des formes assez étonnantes, des trous et des alcôves, vraiment pas facile du tout. Pour corser l’affaire, Kallistée déconfinée, c’est également de la végétation qui a poussé dans tous les bons trous qui pourrait faire office de bac… ! La sortie au relais est vraiment un combat de rue (ou de ru ?) avec une µ%£%¨M%% de plante qui a poussé vraiment dans la seule fissure…
Ambiance...
11ème longueur en 5 pour sortir sur la vire. Le temps s’est finalement maintenu !
A plat sur la vire on se retrouve sur un secteur de couenne, Guillaume choisi de finir la voie dans un magnifique 7c. Moi je suis cuite ! J’assure Guillaume dans cette 12ème longueur, qu’il redescend pour enlever les dégaines. Étrangement ça passe mieux mieux que les 7a+/7b technique assuré au demi cab !! Solide mon Dahu !!!
On remonte par le chemin sur la gauche.
La commence la longue descente !! On décide de passer par la route et faire du stop pour retourner au couloir Samson.
Une voie magnifique vraiment !!! Les cotations sont un peu sèches sur les dernières longueurs, mais cohérentes avec les cot des années 80/90 ! C’est bien équipé, l’équipement sur scellement n’a pas vieilli d’un poil, mais on a trouvé avec quelques pas bien obligatoires, surtout avec la végétation. A faire quand on a du temps pour bien profiter de cette belle voie avec une ambiance exceptionnelle, qui est finalement, sans douter, vraisemblablement une perle du Verdon !!
Merci Pat de nous avoir recommandé cette voie ;)
Les orages menacent, mais il semble qu’on ait une bonne fenêtre météo dimanche !!! On est parti pour faire les naufragés en face de la baume au pigeon. On part du parking Samson histoire de jeter un coup d’œil au pilier ou se trouve cette voie mythique qui commence à me faire peur :p Heureusement qu’on a regardé avant !!! Il y a une grosse résurgence dans la dernière longueur en 7c …
En traversant les tunnels c’est comme en 14 de la boue partout et du froid , avec pour rajouter de l’ambiance des crapauds en train de mourir sur le chemin… Mais qu’est ce qui a bien pu leur arriver ?
Mon Dahu avait repéré une autre voie un peu plus loin après les tunnels. Plus longue, pas de souci on est parti tôt !! Il s’agit de Kallistée !!! En grec ancien, cela veut dire « la plus belle ou la très belle » rien que ça, dans un endroit comme le Verdon ça parait à peine prétentieux ! et pourtant… !
Facile à trouver, le début de la voie se distingue par une corde vieillissante accrochée à un vieux piton. On est trempé par les végétaux encore gorgés d’eau de l’orage de la veille ! Ca rafraichit !!!
On décide de hisser le sac, que ce soit les naufragés ou Kalistée c’est assez déversant pour que le hissage soit confortable ! Et quel bonheur de grimper sans sac !!! Pour Gary c’est plus physique : au lieu de tracter un sac à patate il en a deux !!!
On commence donc par 3 mètres de A0 puis 6a. équipement sur broches vraiment béton.
Au dessus de nous, le brouillard du matin, après un violent orage de la veille, hante la paroi et apporte une ambiance carrément fantasmagorique.
On enchaine avec un 6b en traversée, le rocher ne voit jamais la pluie, il est patinée et avec l’humidité ambiante, un peu trop glissante, bref mal commode, mais heureusement les points sont assez proches, on a pas de temps à perdre 12 longueurs tout de même faut pas trainer ! J’artif sans vergogne !!!
3ème longueur en 7a devers à bac magnifique et réta sur réglettes !! Un crux technique, un peu morpho mais bien prenable.
Hissage du premier sac dans le 7a
4ème longueur en 6c, de difficulté finalement assez proche de la longueur du dessous, après un final un peu rési.
Puis du 2eme sac dans le 6c
Dans la première partie les relais sont conforts, on profite de la vue et du cadre magnifique de cette voie.
A R4 au moment d’assurer Guillaume je baisse les yeux sur mon pontet où je laisse mon reverso… Ou juste un mousqueton ? Je commence à chercher frénétiquement sur tous mes portes matos sachant pertinemment que je ne l’ai pas déplacé… Dépitée et contrite je lève les yeux vers Guillaume… Décidément ma maladresse n’a pas de limite… Patient et plein de philosophie il lève les sourcils et me dis « bon, ben on va finir au demi cab ! » Allez c’est parti pour faire les longueurs dans le 7 assuré au demi cab. Je vérifie 15 fois par longueur si le mousquif est toujours vissé et la corde bien placée… Guillaume grimpera un peu moins relâché qu’à l’accoutumé vous vous en doutez…
5ème longueur en 5c dans du rocher qui ressemble aux Taffoni de Corse !! C’est vraiment beau !!!
6ème longueur ça me parle A0 Haha !!!
Dernier relai sur une bonne vire et on attaque les difficultés !!
7a+ bien coriace puis relai pendu. Le rocher est assez patiné et le soleil tape, rendant le crux vraiment pas évident.
Petit à petit, le ciel se couvre, même si l’orage est prévu à 18h, on s’active !!! C’est vrai qu’ici, ça peut vite se transformer…
8ème longueur en 7a+/7b, un départ technique sur verticales avec des placements de pieds subtiles, puis un finish en dalle grise à doigts vraiment typique de l’escalade dans les gorges ! Dans un haut, un pas est mouillé, malheureusement assez obligatoire puisque bien au dessus du point… Il faut s’employer et finalement s’étendre jusqu’à un pseudo-bac ! Relais pendu très pénible en pleine dalle.
9ème longueur 7b (+ ?) également fort difficile, après un départ assez bien faisable bien que très technique, un crux très bloc sur des plats. Pas du tout évident ! Final sur des gouttes d’eau plus classique. Le relais les pieds sur un gros cad, un peu trop bas pour être vraiment confort.
10ème longueur 7a(+++ ?) en traversée d’abord pour s’échapper du gros toit qui barre le passage, puis dalle dans du gris, avec des formes assez étonnantes, des trous et des alcôves, vraiment pas facile du tout. Pour corser l’affaire, Kallistée déconfinée, c’est également de la végétation qui a poussé dans tous les bons trous qui pourrait faire office de bac… ! La sortie au relais est vraiment un combat de rue (ou de ru ?) avec une µ%£%¨M%% de plante qui a poussé vraiment dans la seule fissure…
Ambiance...
11ème longueur en 5 pour sortir sur la vire. Le temps s’est finalement maintenu !
A plat sur la vire on se retrouve sur un secteur de couenne, Guillaume choisi de finir la voie dans un magnifique 7c. Moi je suis cuite ! J’assure Guillaume dans cette 12ème longueur, qu’il redescend pour enlever les dégaines. Étrangement ça passe mieux mieux que les 7a+/7b technique assuré au demi cab !! Solide mon Dahu !!!
On remonte par le chemin sur la gauche.
La commence la longue descente !! On décide de passer par la route et faire du stop pour retourner au couloir Samson.
Une voie magnifique vraiment !!! Les cotations sont un peu sèches sur les dernières longueurs, mais cohérentes avec les cot des années 80/90 ! C’est bien équipé, l’équipement sur scellement n’a pas vieilli d’un poil, mais on a trouvé avec quelques pas bien obligatoires, surtout avec la végétation. A faire quand on a du temps pour bien profiter de cette belle voie avec une ambiance exceptionnelle, qui est finalement, sans douter, vraisemblablement une perle du Verdon !!
Merci Pat de nous avoir recommandé cette voie ;)
marmotte affamée- Nombre de messages : 2
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Date d'inscription : 06/11/2016
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